Mercredi soir, de violents incidents entre les supporters de l’AS Saint-Etienne et ceux de l’Olympique de Marseille ont éclaté aux abords du stade Geoffroy-Guichard.
Dès leur arrivée aux abords du Chaudron, les bus des supporters de l’Olympique de Marseille ont été victimes de jets de projectiles de la part des sympathisants stéphanois. Dès lors, de véritables scènes de guerre civile étaient visibles à Saint-Etienne, où la police a utilisé des gaz lacrymogènes afin de disperser les foules. La suite, on la connaît avec l’interdiction de pénétrer dans le stade pour les supporters de l’OM, lesquels ont donc fait 700 km pour rien. Tout cela est tout simplement intolérable aux yeux de René Malleville, lequel a poussé un énorme coup de gueule sur Le Phocéen, interpellant notamment le Ministère de l’Intérieur, les Préfets et les services de sécurité de la ville de Saint-Etienne.
« Ce qu'il s’est passé en dehors du stade avant le match entre l’OM et l’ASSE dépasse le cadre du sportif. J’interpelle le Ministère de l’Intérieur, les préfets, les services de sécurité de Saint-Etienne. Comment se fait-il que 400 personnes ne puissent pas pénétrer dans Saint-Etienne sans se faire agresser ? Comment se fait-il que 400 Marseillais qui montent à Saint-Etienne ne peuvent pas rentrer dans le stade alors qu’ils ont payé ? Nous, on n’est pas monté là-bas pour se battre. En face, ils étaient là pour se battre et ce sont les Marseillais qui se font gazer par la police. Comment se fait-il que l’on puisse passer les frontières en Europe, mais que 400 Marseillais ne puissent pas aller à Saint-Etienne et rentrer dans un stade ? Il faut interpeller les autorités responsables de tout cela. Que l’on ne vienne pas me dire que ce sont les Marseillais qui ont commencé, c’est faux. Les bus sont arrivés et ils ont été caillassés d’entrée ! Je pose la question au club de Saint-Etienne : qui va rembourser les sous à nos supporters ? Car certains se privent toute l’année pour faire des déplacements et vivre leur passion de l'OM » a indiqué René Malleville, enragé malgré la victoire nette et sans bavures de l’Olympique de Marseille face à l’équipe de Claude Puel (0-2).