Alors que l'AS Saint-Etienne a bien failli passer sous pavillon américain la saison dernière, Bernard Caïazzo explique pourquoi cette vente n'a finalement pas eu lieu.
Depuis quelques années, la direction du club du Forez cherche plus ou moins à vendre l'ASSE. Dirigés par Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance, et Roland Romeyer, le président du directoire, les Verts auraient pu être repris par Peak 6, un fonds d'investissement américain, en mai dernier, mais les Stéphanois ont finalement fait machine arrière. Tout simplement parce que Bernard Caïazzo a estimé que le potentiel repreneur ne ferait pas passer un cap financier à sa formation.
« La moindre franchise américaine vaut 180 millions d'euros, comme la Fiorentina en Italie. La valeur de l'ASSE grandit chaque jour, même sans rien faire. Mais la vraie question est celle-ci : combien un repreneur est-il prêt à mettre pour développer le club ? J'ai avancé la somme de 200 millions d'euros, c'est ce que McCourt a mis sur la table, sur plusieurs années, pour installer l'OM de façon durable dans le top 4 français », a avoué, dans L'Équipe, l'ancien dirigeant de Marseille dans les années 1990, qui souhaite donc s'inspirer de l'exemple olympien afin de pérenniser Saint-Etienne dans les hauteurs du football français et européen. En attendant de trouver son bonheur, Caïazzo continue sa route à Sainté, avec comme objectif de retrouver la Coupe d'Europe la saison prochaine. Pour vendre l'ASSE au plus haut prix ? Réponse dans les mois à venir...