Nettement dominé par l’Atalanta Bergame (3-0, 1-1 à l'aller) en demi-finales retour de la Ligue Europa jeudi, l’Olympique de Marseille n’a pas existé. Malgré son attachement, José Anigo n’a pas hésité à enfoncer le club phocéen.
L’Olympique de Marseille n’a pas été à la hauteur. Malgré la perspective de disputer une finale de Ligue Europa, les Marseillais n’ont pas eu la détermination nécessaire pour rivaliser avec l’Atalanta Bergame. Les hommes de Jean-Louis Gasset ont été dominés du début à la fin et dans tous les domaines. Une performance indéfendable, même pour José Anigo.
Pour José Anigo, l'entraîneur qui avait mené l'OM en finale de la C3 en 2004, l'équipe n'a pas mis les ingrédients nécessaires pour aller en finale. https://t.co/irMbW2s5eV pic.twitter.com/j8xkdWzcZE
— L'ÉQUIPE (@lequipe) May 10, 2024
« L'équipe a été mangée et le résultat est logique, a réagi l’ancien dirigeant et entraîneur de l’OM, contacté par L’Equipe. Tu as une équipe battue dans la combativité, dans le pressing, dans tellement de domaines... Pour gagner ce genre de matchs, il faut mettre d'autres ingrédients. Même si je suis Marseillais, honnêtement, il n'y a rien à dire sur ce résultat, même si cette lourdeur du score me fait mal. »
« (...) On n'a rien vu. Il n'y avait pas les courses, l'intensité que tu dois mettre dans ce genre de soirée. L'OM n'a pas été au rendez-vous, n'a pas été présent, tout simplement, a insisté le natif de Marseille. (...) Je pourrais être déçu, mais vu ce qu'on a vu, je ne le suis pas. Et pourtant j'aime l'OM, mais quand une équipe est nettement supérieure dans quasiment tous les compartiments, que dire ? L'Atalanta a fait un match de Coupe d'Europe. »
Anigo n'épargne pas son chouchou
« Des joueurs à sortir du lot ? Non. Moi qui suis fan d'Harit, comme le reste de ses équipiers, il a été en dedans. L'OM a été en difficulté des deux côtés, avec Merlin et Clauss. Il n'y a pas un joueur à ressortir, hormis le gardien (Pau Lopez) qui a repoussé l'échéance. A la mi-temps, s'il n'est pas là, le match aurait été plié. Comme il n'y avait pas beaucoup de protection, que ça passait sur les côtés, il a dû être le dernier rempart », a constaté José Anigo, choqué par la mentalité des joueurs olympiens.