C’est un drame épouvantable qu’a vécu José Anigo avec l’assassinat de son fils dans les rues de la ville qui lui est si chère, Marseille. Quoi qu’il en soit, le directeur sportif de l’OM n’a jamais pensé abandonner ses fonctions au sein du club phocéen, et il le redit ce samedi dans les colonnes de la Provence. Même s’il veut s’impliquer dans une action collective en faveur des quartiers difficiles, Anigo a bien l’intention de rester droit dans ses bottes à l’Olympique de Marseille, histoire de ne pas craquer.
« Quitter mon poste, je ne vois pas ce que ça apporterait. Je suis resté enfermé chez moi pendant quinze jours. J’avais besoin de me reconstruire. Je ne dois pas montrer à ma famille que je faiblis. Pour elle, je suis le pilier. Si elle me voit m’effondrer, tout s’effondre. J’ai encore des enfants qui m’observent. Chaque jour, ils me disent, m’écrivent qu’ils ont besoin de moi. Le boulot me permet de me reconstruire, d’avancer. Démissionner ne fera pas revenir mon fils », fait remarquer, dans la Provence, José Anigo, forcément très marqué par le décès de son fils sous les balles de malfrats qui n’ont toujours pas été interpellés.