Les révélations faites par RMC sur les écoutes téléphoniques réalisées par la police dans le cadre d’une enquête sur l’Olympique de Marseille n’ont pas fini de faire du bruit. Dans ces très nombreux enregistrements faits des conversations de José Anigo, ce dernier aurait évoqué, notamment, la façon dont se sont passés plusieurs transferts sous l’ère Pape Diouf. Et de cite comme exemple le cas de celui de Samir Nasri de l’OM à Arsenal.
« Sur les transferts qu’il (Ndlr : Pape Diouf) faisait, il était rémunéré parce qu’il y avait les primes. C’est-à-dire que quand il a acheté par exemple un mec à 1 million, s’il le vendait 3 millions, il avait un pourcentage sur la plus-value (...) Quand on vend Nasri 16 millions, je ne m’explique pas tellement comment il reste 10 millions dans les caisses du club (...) Comment ils ont fait M. Fournier (Ndrl : ancien secrétaire général de l’OM) et M. Diouf pour donner une prime au père de Nasri qui n’est pas agent et au joueur, alors qu’il quitte club (...) Il va se passer que peut-être la justice va tout simplement regarder le transfert de Nasri et où ils sont passés ces 6 millions. Peut-être que Pape Diouf il les a pas mis dans sa poche, mais on peut considérer que le père de Nasri, qui n’est pas agent, il n’a pas le droit d’en toucher une partie (...) On peut considérer que Bernès en a mis une partie. On peut considérer que peut-être quelqu’un en a rétrocédé à un autre », aurait expliqué José Anigo à Philippe Piola, agent de joueurs, ne sachant probablement pas que les policiers écoutaient alors toutes ses conversations téléphoniques.