Déçu par l'attitude de ses dirigeants, José Anigo ne sera resté que deux mois à l’Espérance de Tunis. Un échec que le technicien refuse de comparer à son expérience d’entraîneur à Marseille.
Deux petits mois et puis c’est tout. A peine installé sur le banc de l’Espérance de Tunis, José Anigo a donné sa démission. En cause, la gestion de ses dirigeants pendant la période des transferts.
« On a, par exemple, oublié de me préciser que les meilleurs joueurs allaient partir… et que ceux que nous allions recruter ne pourraient être alignés qu’en championnat qui débute ce samedi. Sauf que l’Espérance était engagée en Coupe de la Confédération africaine, l’équivalent de la Ligue Europa, dès le mois de juin, a raconté le technicien sur le site de France Football. (...) Je me suis aussi petit à petit rendu compte que le manager ne me tenait pas au courant des mouvements. Sur les onze arrivées intervenues durant mon séjour, je n’ai été alerté au préalable que pour une seule ! Le ratio n’est pas terrible, hein ? »
Mais avec du recul, l’ancien coach de l’OM reconnaît sa responsabilité dans cet échec en Tunisie qu’il considère comme le premier de sa carrière d’entraîneur. « Avec deux victoires et quatre défaites, je sais parfaitement que mon bilan sportif n’a rien de fulgurant, a-t-il admis. Seulement, la prochaine fois que l’on me vendra un projet, et j’espère bien qu’il y aura d’autres prochaines fois, je me rendrai sur place pour lever les doutes et les approximations. (...) Même si l’expérience a été assez brève avec L'Espérance, on va dire qu’il s’agit de mon premier échec d’entraîneur. C’est le métier qui rentre… Maintenant, j’aimerais bien trouver une sélection ou un projet en France. Mais loin de la Provence. Pas besoin de vous expliquer pourquoi... » Pour rappel, Anigo n'avait pas laissé un très bon souvenir à Marseille où il avait terminé la saison 2013-2014 à la 6e place en Ligue 1.