Le directeur sportif de l'OM José Anigo attend comme tous les fans marseillais une réaction de l'équipe phocéenne après l'élimination en Coupe de France face à Evian. Et l'année 2011 démarre fort car c'est Bordeaux qui se dresse sur la route des hommes de Didier Deschamps. Un test pour les Olympiens qui n'ont plus connu le goût du succès en Championnat depuis fin novembre dernier face à Montpellier (victoire 4-0). Selon le bras droit de Jean-Claude Dassier dans le secteur sportif, Bordeaux demeure une formation à prendre très au sérieux.
« C'est un match important, mais pas capital. Le Championnat est encore long. Ça fait un moment qu'on n'a pas pris trois points, mais on n'est pas encore largués. Il nous faut vite des points si on veut rester dans le coup pour le titre. Je pense qu'il faudra compter avec eux (Bordeaux). Comme nous, ils n'ont pas fait une première partie de saison extraordinaire. Mais ils peuvent très bien se réveiller lors de la seconde partie. Bordeaux, ça reste quand même un grand club » a admis le directeur sportif de l'OM qui sait que même si ce match n'est pas déterminant, il peut être important dans les têtes marseillaises qui n'ont plus connu la victoire depuis cinq matches en Ligue 1. L'ancien entraîneur olympien en a profité pour défendre André-Pierre Gignac, l'attaquant en mal de confiance et de buts.
« Je crois en lui, tout simplement. Je connais le joueur, je connais le garçon. Il a du caractère. A un moment, il va se mettre à marquer. Et comme pour tout buteur, ça peut se finir en série. Il sait marquer. Il n'y a pas de raison que ça ne marche pas. Le temps, on n'en laisse pas souvent à Marseille. Mais lui, il en a besoin. Il s'est mis une pression excessive, car il a voulu se mettre dans les pas des anciens attaquants de l'OM. Il s'est tout de suite fixé des objectifs très hauts. Peut-être trop hauts » a déclaré José Anigo qui sait que la confiance d'un attaquant est fragile mais que le match face à Bordeaux pourrait être le déclic tant attendu par APG.