Anigo a failli démissionner, mis sous pression par un proche du milieu

Peu à peu on en sait plus sur le contenu des écoutes téléphoniques mises en place en juillet 2011 sur la ligne de José Anigo. Ce vendredi, le Parisien, qui a visiblement eu connaissance de nombreux éléments de ce dossier, répète que le directeur sportif de l’OM semble avoir été une victime dans ce dossier, mais qu’il a quand même été en contact avec certains membres du milieu local. C’est ainsi qu’un ancien camarade d’école d’Anigo, fiché au grand banditisme, a exigé que le responsable de l’OM trouve un club de football pour son fils, coûte que coûte. Le 9 juillet 2011, agacé que José Anigo n’ait pas encore déniché une équipe susceptible d’accueillir le jeune garçon, l’individu en question a sorti quelques menaces précises. Et le même jour, s’entretenant avec un proche, le directeur sportif de Marseille a reconnu qu’il n’en pouvait plus. « Selon comment ça va se passer dans les trois ou quatre jours qui arrivent, je m’arrête définitivement et je ne veux plus avoir affaire à personne. Je vais partir de l’OM, et après son fils il restera quand même sur le carreau (...) Je ne veux plus avoir affaire à ces gens (...) Et moi j’irai travailler ailleurs, mais j’en ai marre et eux ils se démerderont tous, tous tant qu’ils sont avec leur merde, ça suffit maintenant », expliquait José Anigo à son interlocuteur. Selon le Parisien, le joueur en question n’a jamais intégré l’OM et évolue désormais en CFA.