Après les révélations signées Pascal Olmeta, qui affirmait que Manuel Amoros était désormais indésirable au Vélodrome, ce dernier a confirmé ce mercredi sur Le Phocéen qu'effectivement une analyse négative sur la gestion du cas Marcelo Bielsa lui avait valu d'être sanctionné. S'il regrette cette décision des dirigeants de l'OM, Manuel Amoros ne semble pas non plus désolé de rater les matches de Marseille cette saison au Vélodrome et surtout il tient à garder sa libre parole. Récit.
« Au stade, on a un espace réservé aux anciens joueurs qui s'appelle la Table des Légendes, et cet accès m'est effectivement interdit. Pourquoi ? Parce que le lendemain du départ de Marcelo Bielsa, je participais à une émission sur OMTV que je devais animer tous les lundis. On est bien sûr revenus sur sa démission, et comme je l'avais accompagné la saison précédente et que je le connaissais très bien, j'ai un peu critiqué la gestion de ce dossier par le président. Dès le lendemain, on m'a signifié que je ne participerais plus à l'émission, et peu de temps après, pour le match OM-Lyon, on m'a téléphoné pour me dire que je n'étais pas le bienvenu, que je n'aurais pas mes places et que je n'étais pas admis à la Table des Légendes (…) Moi qui étais très proche de Bielsa, je savais bien que Vincent Labrune avait une part de responsabilité dans son départ, et c'est ce que j'ai fait comprendre. Donc, pourquoi pas ? Mais m'interdire l'accès à la Table des Légendes avec les anciens joueurs, les entreprises, c'est décevant de la part du président (…) Non, je n’ai pas appelé Basile Boli. Ils m'ont exclu, et c'est à eux à m'appeler, s'ils le souhaitent. Encore une fois, si je veux aller au stade, je peux m'acheter une place, mais vu la qualité des matches cette saison, je préfère les voir à la télé (rires) », explique Manuel Amoros, qui estime que plus que Vincent Labrune c’est en fait Luc Laboz, le patron de la communication de l’OM qui a demandé et obtenu sa peau.