Ancien président de l’Olympique de Marseille, avec qui il a gagné le Championnat de France, la Coupe de la Ligue et le Trophée des champions en 2010, Jean-Claude Dassier est revenu dans l’actualité phocéenne en novembre dernier en étant interpellé à son domicile de Neuilly dans le cadre d’une enquête sur es transferts. Tout comme Pape Diouf et Vincent Labrune, Jean-Claude Dassier a eu droit au grand jeu et revenant ce lundi sur cet « événement », l’ancien patron de l’OM avoue que finalement cela est presque un passage obligatoire, même s’il n’a pas apprécié la manière.
Être patron de l’OM a des effets secondaires
« On n'est pas trop habitués à ce genre de rencontres inattendues ! Vous êtes réveillé à 6 heures du matin par des types qui vous demandent votre code d'entrée. J'ai vite compris que ce n'était pas des voleurs, mais des policiers. Pourquoi venir chez moi plutôt que de me convoquer ? Je n'ai pas compris, ça fait apparemment partie de la mise en scène pour impressionner un peu, confie, dans l’Equipe, l’ancien président de l’Olympique de Marseille, avant de devenir plus philosophe sur cet événement forcément un peu traumatisant. Je me dis que, quand on fait une grande carrière, ça fait partie du CV, comme pour les grands chefs d'entreprise ou les hommes politiques. Moi, à Nanterre, ils m'ont dit que Sarkozy avait été entendu à l'étage juste au-dessus. » Pour rappel, Jean-Claude Dassier, Pape Diouf et Vincent Labrune n'ont pas été mis en examen dans le cadre de cette enquête.