Bruno Roger-Petit a réagi sur son blog au rapport envoyé par l’Olympique de Marseille à la Fédération Française de Football au sujet de Jean-Michel Aulas. Et pour le journaliste, le président de l’OM a une attitude pathétique dans cette histoire, faisant preuve d’une étroitesse d’esprit peu compatible avec son rôle au sein de l’institution phocéenne. BRP le dit, Vincent Labrune n’a pas réellement de bonnes excuses pour dénoncer ainsi son homologue lyonnais.
« Convenons que Jean-Michel Aulas est fondé à se montrer quelque peu énervé. L'opération Labrune, avec l'envoi d'une lettre de dénonciation estampillée Corbeau de Clouzot à la FFF, est d'une élégance plus que discutable. On pense à ce que dit Lino Ventura à Michel Constantin dans Ne nous fâchons pas, quand ce dernier piège des balles de golf : "Je ne discute pas du côté farce, mais pour ce qui est du fairplay, ça se discute". Et que dire de ce que cela révèle du niveau d'un chef d'entreprise censé diriger une entreprise de spectacle sportif de haut niveau ? Peut-on avancer que l'on n'imagine pas les présidents d'Arsenal, de Man U, de la Juventus ou du Bayern se livrer en place publique à un spectacle aussi grotesque ? Oui, car c'est la vérité. En tout cas, voila une anecdote qui en dit long sur les compétences de certains dirigeants du football français de Ligue 1. C'en est presque inquiétant quand on sait ce que représente le football dans notre société moderne, sportivement, culturellement, socialement et économiquement. Peut-on sans risque s'exhiber de manière aussi ridicule, et pour soi et pour l'entreprise que l'on dirige ? On se croirait dans un mauvais film de Claude Zidi. Le film monté contre Aulas, président de l'OL, par Labrune, président de l'OM, c'est un peu les Sous-doués au Vélodrome », écrit Bruno Roger-Petit, visiblement étonné de l’attitude du patron de l’Olympique de Marseille, même s’il admet par ailleurs ne pas être un fan absolu de Jean-Michel Aulas.