L'ancien conseiller de RLD à l'OM ne ménage personne alors que l'actionnaire du club et Pape Diouf doivent se rencontrer ce mercredi.
Qu'on aime ou qu'on aime pas Louis Acariès, force est de reconnaître que l'ancien boxeur, avec sa faconde, a rarement sa langue dans sa poche et ne dit pas que des inepties. L'Olympique de Marseille, Louis Acariès en connaît probablement mieux les rouages que bien des gens qui affirment tout savoir du club phocéen. Et ce mercredi, alors que son ancien ami Robert Louis-Dreyfus doit recevoir Pape Diouf pour un entretien très attendu, Louis Acariès a décidé de mettre les pieds dans le plat. Pour le quotidien l'Equipe, il évoque les soubresauts actuels au sein de l'OM et ne ménage personne.
« Le bilan sportif de Diouf, je dis bien sportif, est convenable. Mais a-t-on déjà vu un grand patron passer l’éponge sur l’insubordination à répétition d’un de ses employés ? Les attaques de Diouf envers Labrune, Robert les a prises pour lui et il les fera payer à un moment ou à un autre. Seulement, aujourd’hui il n’a pas de solution de rechange », constate celui qui a été membre du conseil de surveillance de l’OM de 2004 à 2008 à la demande de Robert Louis-Dreyfus. Et Louis Acariès de rappeler quelques vérités toujours bonnes à entendre. « C’est moi qui ai décidé que Diouf serait président de l’OM, même s’il ne semble pas s’en souvenir (...) Puis j’ai fait cohabiter Diouf et Anigo, qui au début n’étaient pas vraiment des amis (...) Diouf s’est opposé aux directives de RLD, pas celles de Labrune. Labrune, on lui tape dessus, mais il est dans son rôle. Il sert les intérêts de son patron et n’a aucune ambition personnelle dans cette affaire, contrairement à beaucoup de gens, sans doute, dans les coulisses qui tentent de tirer les ficelles. C’est vrai que jusqu’à présents, Diouf et Labrune cohabitaient en paix. Mais jusqu’à présent, j’étais au milieu. On dit que Diouf a mis la paix à l’OM, il y avait surtout la paix quand Acariès était au club. Mais beaucoup de gens ont voulu se débarrasser de moi. A Paris et à Marseille. Pour s’emparer du pouvoir. Vous allez voir, dans la situation actuelle, des masques ne vont pas tarder à tomber », prévient Louis Acariès dans le quotidien sportif.