Malgré la prestation exemplaire de l’OM face à Valenciennes, le discours des Marseillais reste mesuré. La marge de progression serait même encore grande selon Fabrice Abriel.
Les victoires contre Toulouse en Coupe de la Ligue et Valenciennes en championnat ont redonné du baume au cœur des Phocéens. Plus combattifs qu’en première partie de saison, ces derniers ont maintenant la troisième place à leur portée. Pourtant, Fabrice Abriel reste prudent. «C'est vrai que cela nous a libéré d'une certaine pression et nous a donné beaucoup de courage pour la suite. Tout le monde est motivé, ça se sent. L'équipe s'arrache et réussit à gagner alors qu'elle est menée au score. Nous avons trouvé des points de repère que nous n'avions pas en début de saison. Mais il faut relativiser ce match de Valenciennes. Cette équipe n'était vraiment pas en forme», a avoué l’ancien parisien, qui sait toutefois que le dispositif mis en place par Didier Deschamps dimanche a forcément de l'avenir devant lui vue la performance effectuée.
Rester sur ses gardes et ne pas s’enflammer : tels sont les mots d’ordre à la Commanderie désormais. Marseille a souffert de son statut de favori déchu ; les joueurs s’attendent maintenant à être surpris à chaque rencontre, à commencer par le match contre Lens mercredi en Coupe de France. «L'équipe ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. Alors elle ne lâchera rien. On joue tous les matches à fond, à Lens ce sera la même chose. Mais attention aux scénarios rocambolesques de la Coupe de France», a martelé Abriel. Remplaçant contre Valenciennes, ce dernier sait que l’OM, même à proximité du podium, doit prendre son temps et rester concentré : «Nous sommes encore loin. On ne peut pas parler de titre. Il faut être plus régulier. Mais si nous atteignons le podium à cinq journées de la fin, là nous pourrons envisager le maximum». Désormais moins attendu que Lille ou Montpellier, l’OM devrait profiter de ce nouveau statut d’outsider pour remonter sereinement le classement de Ligue 1.