L'ancien lorientais ne veut pas tirer des enseignements trop rapides du classement actuel de l'Olympique de Marseille.
Fabrice Abriel a découvert cet été la pression marseillaise, lui qui vivait une carrière plutôt tranquille du côté de Lorient. Au tiers de la saison, la situation au classement de l’Olympique de Marseille, huitième avec un match au moins, ne l’affole pas du tout. « Nous ne sommes pas encore à la moitié des 38 journées. On aura certes une tendance d’ici là mais ce ne sera pas décisif. En janvier, il restera 19 matches. Il faudra être bien positionné, dans le peloton de tête, et pourquoi pas premier. Même si je ne pense pas qu’être en tête à ce moment-là soit une bonne chose. C’est à la fin du championnat qu’il faut être premier », prévient le milieu de terrain de l’OM sur le site du club.
Pour réussir à terminer en pole en mai prochain, Fabrice Abriel sait toutefois qu’il ne faudra pas lâcher du lest durant les prochaines semaines, une période souvent très importante d’autant plus que les matches de Ligue 1 et de Ligue des Champions vont s’enchaîner rapidement. Mais le milieu marseillais sait que le club dispose d’un effectif suffisant pour mener toutes ces batailles de front. « Nous pouvons nous donner à fond à tous les matches et présenter trois jours après, une équipe encore plus compétitive. Il n’y a pas de calcul à faire. Nous sommes en progression et décembre sera peut-être notre meilleure période, celle où nous arriverons à maturité dans notre aventure », explique l’ancien merlu, qui est devenu l’un des cadres phocéens depuis quelques matches.