C’est le nouveau moyen de rémunération à la mode au sein des clubs français. Avant, les primes étaient assez exceptionnelles et tombaient lors des victoires majeures ou des trophées remportés. Désormais, et c’est notamment le cas à Saint-Etienne, les salaires fixes sont moins importants mais la rémunération finale devient plus copieuse lorsque les objectifs sont atteints. C’est également le fonctionnement qu’est en train de mettre en place Vincent Labrune avec l’OM. En effet, journaliste de L’Equipe spécialisée dans le suivi du club provençal, Hélène Foxonet annonce sur son blog que les primes sont réparties à égalité entre deux systèmes. Le premier classique est alimenté par les victoires décrochées tout au long de l'année, mais l’autre partie, qui représente la moitié du total des primes prévues par l’OM en fin de saison, est déterminée par le classement final du club olympien en fin d'exercice.
En deçà de la cinquième place, les joueurs ne toucheront ainsi rien de plus au niveau des primes, mais cela va évidemment en augmentant en fonction de la place occupée en fin de saison. Un système au mérite ou à la performance qui semble faire l’unanimité dans le vestiaire, et qui est surtout perçu comme plus logique par le public en ces temps délicats sur le plan économique.