C’est ce jeudi qu’aura lieu un acte hautement symbolique, à savoir la pose de la première pierre des travaux de refonte du Stade Vélodrome à Marseille. Au milieu des élus et des responsables de l’OM, il y a aura un grand absent en la personne du président du conseil général des Bouches-du-Rhône, qui a décidé de boycotter l’événèment et il se justifie dans la Provence.
« J’ai été parmi les premiers à soutenir la candidature de Marseille pour l’accueil des matches de l’Euro 2016. J’ai milité pour convaincre les élus du Département afin que le Conseil général des Bouches-du-Rhône s’engage à la hauteur de 30 millions d’euros dans le financement de ce projet. De plus, le grand club qu’est l’Olympique de Marseille a besoin d’un écrin à la hauteur de ses ambitions. Mais aujourd’hui, il ne s’agit absolument pas de manifester une quelconque mauvaise humeur. Il s’agit tout simplement de faire respecter l’institution que je préside. Une institution qui s’engage pour Marseille, pour le département et pour l’intérêt de tous les habitants. Le Département n’est pas un tiroir-caisse dans lequel on vient piocher quand cela arrange et que l’on néglige une fois que l’on s’estime servi. Trente millions d’euros dans la période actuelle, c’est loin d’être négligeable. Un tel investissement mérite l’attention due à un partenaire actif qui entend s’engager. Être invité à la pose de la première pierre, c’est bien, mais ça ne suffit pas à créer des liens de confiance et les conditions d’un partenariat propice à la mobilisation des collectivités publiques pour les Marseillais », fulmine Jean-Noël Guérini, président socialiste du Conseil Général. Selon le quotidien régional, un motif plus anecdotique pourrait justifier également cette absence, l’élu aurait reçu un carton d’invitation où son nom ne figurait pas en bonne place, ce qui pourrait l’avoir vexé.