Auteur d’une très belle saison sous le maillot de l’Olympique de Marseille, William Saliba espère bien remporter un trophée au cours des prochains mois, et notamment sur la scène européenne.
Cela fait maintenant 10 ans que le club phocéen n’a pas remporté de titre. À l’instar de son rival lyonnais, qui attend de dépoussiérer son palmarès depuis de longues années maintenant, l’OM n’a effectivement plus rien gagné depuis sa victoire en Coupe de la Ligue en 2012. Une véritable anomalie pour un club comme Marseille, sachant qu’au milieu de l’hégémonie du PSG, des clubs comme Rennes ou Strasbourg ont soulevé un trophée national. C’est donc avec l’ambition de mettre fin à cette très longue attente que les joueurs de Jorge Sampaoli ont repris cette deuxième partie de saison tambour battant. Si la L1 est inatteignable, Marseille peut encore rêver de la Coupe de France, avec un huitième de finale contre Montpellier à jouer le week-end prochain. Mais c’est plutôt sur l’Europa Conférence League que l’OM mise en 2022. C’est en tout cas l’annonce faite par William Saliba. « On va essayer de la gagner. C’est une nouvelle compétition. Même si c’est pas l’Europa League ou la Ligue des Champions, à la fin, si tu la gagnes, ça reste un trophée. On va la jouer à fond. Ça nous fait progresser. Il y a des bonnes équipes comme l’AS Roma », a lancé le défenseur central de l’OM sur RMC.
🗣💬 "J'étais inquiet en début de saison car on prenait beaucoup de buts. Défensivement, on est plus nombreux. C'est à partir du PSG qu'on a commencé à enchaîner les clean sheets."
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) January 27, 2022
⚪🔵 William Saliba raconte l'adaptation de Sampaoli à la Ligue 1 et le déclic défensif à l'OM. pic.twitter.com/tjYlsIvt3q
Après un parcours délicat en C3, Marseille a effectivement été reversé en ECL en fin d’année dernière. Dans cette nouvelle compétition, le club phocéen devra affronter le FK Karabagh dans le cadre des 16es de finale en février prochain. Reste à savoir si l’OM pourra jouer son match aller au Stade Vélodrome le 17 février, avant le retour en Azerbaïdjan le 24. Car pour l’instant, les joueurs de Karabagh ne sont pas autorisés à venir en France, vu qu’ils ont fait un vaccin non-reconnu en France dans le cadre du pass vaccinal. Si l’OM n’arrive pas à avoir une dérogation, avec une bulle sanitaire et des tests à 24 heures du match, l’UEFA pourrait alors délocaliser la rencontre sur terrain neutre. Ce qui ne ferait pas les affaires de l’OM, qui va donc déjà devoir franchir cet obstacle Karabagh avant d'envisager d’aller au bout de cette nouvelle Coupe d’Europe.