A Barcelone, l’entraineur lyonnais ne cherchera pas une victoire référence pour rentrer dans le cœur des Français. La qualification lui suffira.
Le refrain est connu. Malgré ses titres à la pelle dans les années 2000, Lyon n’a pas encore l’aura d’un PSG ou d’un OM en France. La recette est simple, il lui faut une épopée européenne pour séduire de manière unanime. Rien de telle qu’une qualification face à Barcelone, l’un des gros favoris de la compétition, pour avoir la reconnaissance éternelle ? Ce n’est en tout cas pas le souci de Claude Puel avant ce rendez-vous. « On joue avant tout pour nous, pour continuer l'aventure. On est là pour passer ce tour. Barcelone est un club mythique, mais on ne joue pas par rapport à la popularité. On joue pour gagner des matches. On ne joue pas pour être populaire, même si on sait que c'est à travers les résultats qu'on fera plaisir au public », a rappelé l’entraîneur lyonnais, qui assure que, physiquement et techniquement, les Lyonnais ont le niveau de jeu de Barcelone.
« On a montré que quand on voulait hausser notre niveau de jeu, on pouvait rivaliser contre une telle équipe. Nous aurons des opportunités. A nous de les saisir. Il y aura un défi physique, mais il faudra être complet : très forts collectivement dans la récupération du ballon, très forts dans la maîtrise technique. On ne pourra pas se permettre de défendre pendant tout le match. Il faudra à la fois créer le danger et se réserver des plages de récupération dans notre jeu. Cela nous a manqué en seconde mi-temps, nous avons trop reculé après une heure. Nous ne pourrons pas jouer pied au plancher constamment. Il nous faudra assez de maîtrise technique pour faire courir cet adversaire », a estimé Claude Puel, pour qui l’ambiance et le décor du Camp Nou ne seront pas un problème pour ses joueurs, qui avaient apparu timorés la saison dernière dans l’antre catalane. « Les joueurs, pour la plupart, sont à maturité. Ils ont l'habitude de jouer ce genre de rencontre. Nous l'abordons sans appréhension particulière », a assuré Claude Puel, bien conscient que pour devenir un grand d’Europe, ses joueurs ne devront pas craquer sous la pression à Barcelone.
