Arrivé à l'OL précédé d'une belle réputation, Claude Puel a vu sa cote chuter plus que jamais ces dernières semaines. Rejeté par les supporters lyonnais, qui n'en finissent plus de réclamer sa démission, l'ancien Lillois maintient pourtant le cap, contre vents et marées. Pour la simple et bonne raison qu'il est persuadé que son travail de fond finira par payer.
« Si j’étais carriériste, je serais venu ici quand l’OL survolait le foot français, quand les adversaires venaient à Gerland dans le seul espoir de ne pas prendre trois buts. En 2007, quand on me l’a proposé, je n’avais pas fini à Lille. Un an après, j’ai senti que je pouvais mener, à l’OL, la reconstruction d’un groupe en perte de vitesse. Je voulais être à l’origine d’un nouveau groupe. Pour l’image et la carrière, il n’y a rien de pire que d’arriver dans un club après sept titres de champion. Tu sais que si ça s’arrête, personne ne va comprendre. Et c’est le cas. On n’a plus été champion de France et, automatiquement, je suis celui qui… Mais si quelqu’un d’autre doit profiter par la suite de mon travail, il n’y aura aucun problème. Je ne suis pas un mercenaire. Je bosse pour le club à long terme. J’en bénéficierai ou pas » avoue Claude Puel, qui a au moins le mérite de ne pas craquer, dans un environnement pourtant très hostile au coach de l'OL.