Piquionne ‍: «J’attends mon heure»

Piquionne : «J’attends mon heure»

Relégué au plus profond du banc lyonnais, Frédéric Piquionne n’envisage pas un instant de quitter les champions de France cet hiver.

A l’heure de retrouver l’un de ses anciens clubs, Monaco en l’occurrence, Frédéric Piquionne n’est plus l’international tricolore en puissance qui avait séduit Raymond Domenech il y a un peu moins de deux ans. Titulaire à trois reprises seulement cette saison, le Néo-Calédonien ronge son frein sur le banc lyonnais, surtout depuis que César Delgado gagne du temps de jeu à chaque sortie. « Je n'ai aucun regret, même si c'est parfois difficile de ne pas jouer, affirme-t-il. Je ne ressens pas de frustration, ni de stagnation. Au contaire, je continue à progresser dans ce club, notamment physiquement. En attaque, j'ai un international français et un international brésilien devant moi... Je dois faire mes preuves », assure Piquionne dans les colonnes du Dauphiné.


Malgré cette attaque bien garnie, l’ancien rennais assure ne pas vouloir quitter les champions de France, même si son temps de jeu s’est encore réduit après une prestation décevante face à Rennes le mois dernier. « Je savais ce que je faisais en venant à Lyon. Je suis en train de manger mon pain noir mais je veux faire preuve de patience, comme je l'ai fait à Nîmes ou Rennes. J'ai signé pour m'inscrire dans la durée et pas pour m'en aller au bout de six mois. Il est hors de question que je parte au mercato d'hiver. J'attends mon heure », résume l’attaquant lyonnais, qui a toujours fait remarquer qu’il était également venu à Lyon pour mettre une première ligne à un palmarès encore vierge à 29 ans.