Pascal Olmeta a participé à la montée en puissance de l’Olympique Lyonnais sur le plan national, le gardien de but corse signant à l’OL en 1993 pour en partir trois ans plus tard après un épisode pour le moins folklorique. En décembre 96, Olmeta venait frapper Jean-Luc Sassus, un de ses coéquipiers, après une rencontre face à Nantes. Selon la rumeur, c’est une rivalité sentimentale qui avait poussé le gardien de but de l’OL à venir frapper Sassus. Evoquant dans le Progrès son passage à l’Olympique Lyonnais, Pascal Olmeta garde surtout de l’amertume.
« J’en garde de la rancœur. Parce qu’il était prévu que je prolonge jusqu’en 1998, nous étions tombés d’accord, mais en amont la venue de Grégory Coupet était prévue depuis un petit moment. Moi, j’ai eu cet incident en fin d’année et on ne m’a fait aucun cadeau. On a soi-disant l’UNFP en France, avec les défenseurs des footballeurs professionnels. Qu’est-ce qu’ils ont fait pour moi ? Rien. Moi j’ai été viré pour un truc qui n’a même pas eu lieu sur la pelouse. Alors que je revois Jean-Pierre Papin, un jour, en sang au milieu du terrain, alors qu’il jouait à Bordeaux, alors qu’il venait de se battre avec un type. Tant mieux pour lui s’il est passé au travers, mais je n’ai pas digéré cette faute grave que l’on m’a mise sur le dos (…) Pour moi, c’était injuste. Quand on m’a signifié la faute grave, j’étais comme un dingue, prêt à débarquer dans les bureaux de l’OL. Je n’ai pas joué le Mondial 98 parce que j’étais Corse, sinon ma voie était toute tracée », affirme l’ancien gardien de but, qui avoue quand même avoir connu quelques belles émotions sportives sous le maillot de l’Olympique Lyonnais.