Seul le titre peut consoler Lyon de sa saison pour l’instant vierge. Le sprint final commencera au Mans, samedi.
La coupure internationale a fait du bien à Lyon. Moralement surtout car avec les internationaux sollicités, l’effectif a été réduit pendant 10 jours à Tolo Vologe, mais cela a permis de tourner définitivement la page de la Coupe d’Europe et de l’impitoyable élimination barcelonaise selon Claude Puel. « Je pense que nous sommes passés à autre chose. Le groupe a évacué cette élimination. Il est concentré sur la fin du championnat », a assuré l’entraineur des champions de France, qui vont devoir batailler dès ce samedi au Mans s’ils veulent empocher un huitième titre consécutif cette saison. « Ce match est particulier, car c’est le premier de la série de 9 à disputer. Il faut être dans le coup dès ce premier match », a ainsi demandé Puel, qui n’aura pourtant récupéré que ce jeudi la plupart de ses internationaux, et doit encore faire un point précis sur les blessés ce vendredi, car Toulalan et Källström sont incertains.
Des petites contrariétés en perspective mais rien qui pourrait empêcher l’OL de ne pas assumer son statut de favori. Car malgré sa baisse de régime annoncée, le club rhodanien est toujours en tête à neuf journées de la fin. « Ce sprint concerne pour moi 6 équipes. Chacune aura des opportunités. L’OL a une certaine maitrise de ce genre de situation. La gestion de cette fin de saison se fera match par match. Tout est ouvert. Et puis cette saison, c’est une nouvelle donne pour l’OL, car il y a plusieurs adversaires pour le titre à ce moment du championnat. L’OL est-il favori ? Oui, comme il était un des favoris en début de championnat », rappelle Claude Puel, pour qui son équipe a désormais neuf matchs pour justifier l’étiquette collée sur son dos.
