Lyon laisse son trône à l’OM

Lyon laisse son trône à l’OM

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Tenu en échec par Monaco au terme d’un match débridé (2-2), Lyon laisse le fauteuil de leader à Marseille pour la première fois depuis la 4e journée.

Considérée comme une formation particulièrement irrégulière cette saison en Ligue 1, l’AS Monaco a pleinement justifié son statut ce dimanche soir à Gerland. Les Monégasques sont allés chercher un méritoire nul à Lyon (2-2) malgré une grosse domination des champions de France. Une performance qui chamboule le classement de Ligue 1, puisque Marseille, victorieux 4-1 de Grenoble un peu plus tôt, en prend la tête.


Sous pression avec la victoire de l’OM, l’OL ne perdait pas de temps. D’entrée de jeu, Lyon prenait le match par le bon bout en envahissant les ailes et en multipliant les débordements et centres dangereux par Grosso ou Reveillère. La jeune charnière centrale monégasque NKoulou-Mongongou parvenait à tout repousser et ni Benzema, ni Ederson, ne réussissaient à partir balle au pied en raison d’un marquage rugueux mais souvent correct. En revanche, Monaco profitait de sa première situation vraiment dangereuse pour faire mouche. Sur un contre rondement mené, Park débordait sur la gauche pour servir en retrait Leko, dont la frappe croisée du gauche trompait Lloris (0-1, 33e). Un but qui réveillait les Lyonnais puisque Benzema trouvait rapidement le poteau sur une frappe en pivot après un énième débordement de Keita (38e). Ragaillardie par cet avantage, l’AS Monaco tenait bon jusqu’à la pause, et faisait même mieux après le repos.


Très appliqués techniquement, les joueurs de la Principauté parvenaient à faire tourner le ballon pour provoquer les sifflets d’un stade Gerland peu gâté en cette année 2009. Mais progressivement, Lyon passait par les airs pour se montrer dangereux. Alerté déjà à plusieurs reprises, Ruffier se faisait finalement devancer par Cris sur un centre enroulé de Juninho pour l’égalisation (1-1, 66e). Mais Monaco réagissait immédiatement par Pino, qui s’en allait dribbler Lloris et marquer dans un angle fermé un but qui obligeait Lyon à tout refaire (1-2, 68e). Toujours dangereux sur les ballons aériens et les coups de pied arrêtés, Boumsong, Cris puis Piquionne manquaient l’occasion d’égaliser pour des Lyonnais en panne d’imagination. Mais la solution ne pouvait venir que de ces fameux coups de pied arrêtés tirés par Juninho. Sur un corner, Cris remettait de la tête pour Piquionne qui égalisait à bout portant d’un ciseau retourné quelque peu manqué (2-2, 81e). La furia lyonnaise reprenait de plus belle mais rien n’y faisait, l’OL devait se contenter de ce match nul qui laisse les joueurs de Claude Puel dans l’inhabituelle position de dauphin avant le déplacement à Bordeaux de dimanche prochain.