Le CNOSF a décidé de ne rien décider, et conseille à l'Olympique Lyonnais de jouer samedi contre Grenoble à moins de déposer un recours devant le tribunal administratif. L'OL a donc logiquement accepté de jouer samedi.
Tout ça pour ça. Dans la série « on ne se mouille pas », et selon l’Agence France Presse qui cite une source interne à la Ligue de Football Professionnel, le CNOSF a conseillé à l’Olympique Lyonnais de jouer samedi à 17h son match contre Grenoble, initialement prévu vendredi soir. Si l’OL souhaitait continuer sur sa voie de la contestation, il lui faut désormais entamer une action devant le tribunal administratif de Lyon, et ce à moins de 24 heures du match.
Cela ne sera pas le cas, l’Olympique Lyonnais ayant prévenu le club isérois qu’il avait accepté la proposition de conciliation du CNOSF. Mais le club rhodanien n’a pas pu s’empêcher de revenir sur les motivations de cet appel, en grande partie dû à l’attitude de la LFP qui a agit très maladroitement sur coup-là en appelant directement les entraineurs des deux clubs. Et ça, Jean-Michel Aulas ne semble pas l’avoir digéré.
« Après en avoir informé le club de Grenoble, l’Olympique Lyonnais a donc pris la décision d’accepter de jouer son match de la 30ème journée ce samedi 27 mars à 17 H, tout en regrettant que la préparation sportive des deux équipes ait été perturbée par le revirement de la Ligue. Il rappelle que sa réaction a été essentiellement dictée par le comportement regrettable de la Ligue et de son président qui n’avait pas hésité à entrer directement en contact avec les entraîneurs sans en informer leur président. L’Olympique Lyonnais enregistre avec satisfaction la proposition du conciliateur selon laquelle la Ligue pourrait prendre en charge les conséquences dommageables et donc financières de ses atermoiements », a fait savoir l’Olympique Lyonnais par le biais d’un communiqué.
Si la LFP peut se réjouir de la décision finale, il n’est toutefois pas certain qu’elle en soit sortie grandie, tant l’amateurisme a régné dans cette affaire depuis le début. Une polémique qui arrive au moment même où quatre clubs français, l’OL, l’OM, le PSG et Bordeaux, semblent vouloir se liguer pour obtenir des pouvoirs plus conséquents au sein du football français.