Après ses débuts à Nice en tant qu'entraîneur et sa première sur le banc de Gerland samedi, Rémi Garde va vivre sa première grosse échéance européenne lors de la réception du Rubin Kazan. Passer ce tour préliminaire de Ligue des Champions est primordial pour l'OL et la pression subie par l'entraîneur lyonnais et son équipe n'est pas forcément une mauvaise chose si les joueurs savent s'en servir positivement.
« La pression est là, je l'accepte. Elle peut être aussi positive, elle peut permettre de se sublimer. Les joueurs de l'OL ont l'expérience de la Ligue des champions. Elle doit prendre le dessus sur le stress qui, lui, empêche de faire quoi que ce soit. Le souhait de tout le monde, c'est de se galvaniser, assure le technicien rhodanien, conscient de l'importance de l'échéance sans pour autant oublier les fondamentaux. Je perçois l'enjeu très important de ce barrage, je pense que les joueurs aussi. Une fois qu'on a conscience de ça, il faut se demander comment se qualifier. Surtout pas en se disant indéfiniment que c'est vital. Il y a des choses à mettre en place, des principes sur le jeu, une préparation. On fait tout ce qu'il faut pour le faire. On va réunir nos forces collectivement et on va vendre chèrement nos peaux. »