Le nul concédé dans les derniers instants du match contre Rennes a laissé un goût très amer du côté de l’Olympique Lyonnais. A quelques minutes près, l’OL aurait été deuxième de la Ligue 1, toujours sur les talons de Lille. Mais une incroyable fébrilité en fin de match a renvoyé l’OL à ses interrogations. Même Jean-Michel Aulas reconnaissait que le titre avait probablement pris du plomb dans l’aile samedi soir à Gerland.
« On a pris un gros coup sur la tête. Jouer à onze contre dix et prendre un but à la 86e, c'est à pleurer de rage. La perspective de gagner le titre est désormais moindre que si on avait battu Rennes, ce qui était largement à notre portée, expliquait le président de l’Olympique Lyonnais, avant de tenter de donner un petit coup de griffe aux instances du foot qui avaient, fort étrangement il est vrai fait jouer samedi l’OL alors que les Rhodaniens avaient joué mercredi en Ligue des Champions. Quand vous jouez à Madrid, que vous rentrez à quatre heures du matin le jeudi, et que vous jouez le samedi un match décisif pour le titre, c'est plus compliqué. Les craintes que nous avions se sont confirmées. On a été très pénalisés par ce deuxième match en trois jours. Tant mieux pour Rennes, mais sur la vue globale du match, on méritait de passer.»
