Pur gone, Maxime Gonalons fait partie de ces jeunes du centre de formation à avoir su saisir leur chance. Désormais confortablement installé au milieu de terrain, le joueur qui s’était révélé au grand public par un but précieux à Liverpool il y a trois ans de cela, n’a jamais caché son amour sans faille pour l’OL, au point qu’il ne souhaite même pas regarder les éventuelles sollicitations venant de l’étranger avant d’avoir tout donné pour le club rhodanien. Un amour et une passion qui date, puisque dans Le Parisien, Gonalons avoue qu’il a grandi avec les grandes heures de l’OL en Ligue des Champions.
« Mon premier grand souvenir à Gerland, c’était en 2001, lorsque l’OL a battu le Bayern Munich avec un doublé de Sidney Govou. J’étais en préformation à l’OL et je secouais le drapeau de la Ligue des Champions au milieu du terrain. Le premier joueur que j’ai admiré, c’est Sonny Anderson. D’ailleurs, avant de rejoindre Lyon à 11 ans, j’étais attaquant au FC Villefranche. Au centre de formation, c’est forcément Juninho qui m’a le plus marqué. Je me mettais à la fenêtre et je regardais ses séances de coup-francs. Jo Hartock, qui était le troisième gardien, a passé de sales moments », se remémore ainsi celui qui a désormais bien grandi avec l’OL, puisqu’il porte parfois le brassard de capitaine, et est devenu international français.