L’attaquant lyonnais estime que, doucement mais surement, son équipe est en train d’enchainer les victoires pour revenir à son meilleur niveau.
Aussi convaincant en début de saison qu’inquiétant en fin d’année, l’Olympique Lyonnais a repris ses bonnes habitudes depuis la reprise. Avec quatre succès dont trois à l’extérieur, le déplacement à Monaco, ce dimanche en Coupe de France peut donc être anticipé avec sérénité, ce qui était loin d’être le cas avant chaque match en décembre dernier. Un changement de comportement qui veut dire beaucoup pour Bafé Gomis.
« On croit en nous. On sait que l’on a de la qualité, à nous de le prouver sur le terrain. En ce début d’année, on marque plus d’un but par match et on en encaisse moins, c’étaient les objectifs que l’on s’était fixés. Après notre fin d'année 2009, il fallait apporter des réponses collectives. Cela se joue à très peu de choses mais on parvient maintenant à faire tourner la chance de notre coté en en faisant encore plus. On a commencé l’année par deux matches de coupes contre des équipes de Ligue 2, cela nous a permis de monter en puissance. Ces matches ainsi que celui de Lorient nous ont bien préparés à celui que l’on va disputer à Monaco », a assuré l’attaquant lyonnais, qui sait qu’il aura à cette occasion en face de lui l’un des gardiens en forme de la Ligue 1 : Stéphane Ruffier.
« C’est un très bon gardien. On joue à l’OL, on se doit d’être confiants et de se sentir fort. On a nos valeurs, nos qualités. Ce serait perdre l’avantage psychologique et commencer à douter de craindre les performances de Ruffier. Monaco a une très bonne défense, dans le sillage de Sébastien Puygrenier, qui réalise une très belle saison. Comme son entraîneur, c’est une équipe qui ne veut rien lâcher, qui veut se séparer de l’image qu’elle renvoyait il y a quelques années d’une équipe de la Côte d’Azur qui évolue dans le ventre mou du classement », a rappelé l’ancien stéphanois, pour qui la Coupe de France représente aussi un moyen d’enchainer les matchs, et les victoires si possible, avant les grandes échéances de février.