A l’heure des bilans, l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais reconnaît sans peine que sa première saison à la tête du club rhodanien lui a fait découvrir les joies des montagnes russes. Compte tenu des performances très irrégulières de l’OL, Rémi Garde avoue, dans le Parisien, être passé par tous les états.
« A Zagreb on a fait quelque chose d’exceptionnel. Je me souviens de moments assez incroyables dans le vestiaire. Ça criait et ça chantait très fort. Le moment dont je suis le moins fier c’est la défaite à Toulouse. Elle met fin à nos espoirs de qualification en Ligue des champions. Comme à chaque échec, je me suis senti responsable. J’avais envie de me faire tout petit. Ma plus grosse colère c’est à la mi-temps à Caen. On était complètement à la rue. Je n’ai même pas laissé les joueurs souffler, j’ai attaqué fort. Je reste dans le contrôle au niveau du vocabulaire, mais pas au niveau de l’intonation », raconte Rémi Garde, dont le style semble convenir à tout le monde du côté de Lyon.