A l’heure où le paysage du football français est totalement révolutionné par l’arrivée des investisseurs qataris, Marseille et Lyon tirent clairement la langue sur le plan économique. Régulièrement, des rumeurs sur un rachat ou une entrée d’actionnaires étrangers dans le capital de ces deux clubs font surface, sans jamais déboucher sur quelques chose de concret. Jean-Michel Aulas se veut même plus précis sur la question. Interrogé par l’hebdomadaire La Tribune de manière directe sur son intention de faire appel à des investisseurs étrangers, le président lyonnais a répondu en un mot : « Non », avant de revenir plus en longueur sur son investissement à l’OL, et la déception qu’il a vécue en voyant toutes les difficultés rencontrées pour le Grand Stade.
« J’essaye de faire mon travail de chef d’entreprise au service de l’OL et non de mes intérêts personnels. Car l’OL m’a surtout coûté beaucoup d’argent, puisque j’ai investi entre 20 et 30 millions d’euros en 25. Jamais je n’aurais imaginé, en mettant mon propre argent ou celui de mes actionnaires, qu’il y aurait des politiques qui s’opposeraient au projet. Mais c’est une ambition formidable de pouvoir amener l’OL dans une infrastructure qui lui permette d’être peut-être un jour champion d’Europe », a assuré Jean-Michel Aulas, qui n’a jamais caché qu’il misait beaucoup sur ce nouveau stade et le fair-play financier pour revenir très rapidement sur le devant de la scène européenne.