Lyon n’a pas abandonné tout espoir de recruter Loïc Rémy, mais Jean-Michel Aulas a fait savoir qu’un intérêt extra-sportif avait empêché le Niçois de venir dans le Rhône.
La principale animation de cette fin du marché des transferts français a concerné Loïc Rémy. La perspective de voir l’attaquant niçois quitter la Côte d’Azur a été envisagée après la récente défaite à domicile face à Auxerre (0-1), où l’ancien lyonnais avait été insulté par ses propres supporters. Dès lors, si Rennes était bien sur les rangs, Lyon, qui possède encore un droit de regard et d’action sur toute proposition de transfert à son égard, était dans les parages. Mais Jean-Michel Aulas explique comment l’agent de Rémy n’a pas aidé l’affaire à se conclure, histoire d’éviter qu’un autre de ses clients n’en subisse les conséquences.
« Nous avons une clause de droit de préemption, à laquelle est également associée une plus-value importante sur la revente, car on n’avait cédé à Nice qu’une partie des droits de Loïc. Quand Rennes a fait sa proposition, on a prévenu Loïc, son agent et Nice que nous allions suivre l’offre rennaise. On souhaitait faire revenir Loïc, mais au mois de juillet. Aujourd’hui, Sidney Govou joue à ce poste et il a le même agent que Loïc Rémy. Les choses sont complexes. On ne le dit pas suffisamment, mais la position de Frédéric Guerra était ambiguë et pas facile à gérer. La proposition lyonnaise était très supérieure au niveau de la rémunération. Je crois savoir qu’il y avait plus d’un million d’écart annuel par rapport à l’offre rennaise. Sur un contrat de quatre ans, ça fait quand même une différence », a rappelé le patron de l’OL sur RMC, qui estime que Lyon n’a pas encore dit son dernier mot dans cet épineux dossier, surtout pour un joueur formé au club.