A l’heure des vœux de la nouvelle année, Jean-Michel Aulas s’est voulu, comme depuis le début de saison, rassurant sur les ambitions et les futurs résultats lyonnais.
Le président lyonnais, qui avait quitté Gerland très aigri un soir de décembre après une défaite face à Montpellier et de véhéments reproches de la part des supporters lyonnais à l’encontre du staff technique de l’OL, a tourné la page avec le passage à la nouvelle année. Le président rhodanien a montré un visage offensif, assurant que si 2009 avait été un « en dedans » 2010 devrait être l’année du rebond.
« Il faut souhaiter que 2010 soit meilleure que 2009 parce qu'en termes de résultats on a été un peu en dedans par rapport à nos habitudes. Je voudrais surtout souhaiter aux supporters lyonnais la santé, d’avoir confiance en leur club, que l’on se retrouve, comme cela a été le cas dans le passé, dans une famille sûre d’elle-même, de son passé et de son avenir. Je voudrais également souhaiter aux joueurs qu'ils aient confiance en eux. Depuis quelque temps, on a eu un certain nombre de faiblesses physiques, ligamentaires et au niveau des adducteurs : il faudra donc non seulement se souhaiter une bonne santé mais également trouver ce qui a été à l’origine de ces faiblesses. Claude Puel l’a bien analysé : la préparation a été intense avec pour objectif la qualification en Ligue des Champions, on l’a ensuite peut-être payé », a estimé JMA, toujours très solidaire de son entraineur, et qui a surtout tenu à dédramatiser la fin de saison dernière où l’OL a tout perdu dans les derniers mois.
« C’est une année que la plupart des clubs auraient aimé connaître. C’est en la comparant à ce que l’on avait fait auparavant, qui était exceptionnel, que l’année 2009 est apparue en demi-teinte. Cela faisait près de 10 ans que l’on n’avait plus connu d'année sans trophée. Sur un plan personnel, je suis partagé entre la peine, l’humilité qui amène la remise en cause et la volonté de montrer la voie à tout le monde pour donner l’impulsion. Lorsque l’on se retrouve au niveau des meilleurs mais sans être le meilleur, il y a un petit goût amer. C’est d’autant plus perceptible qu’à Lyon on aime la performance mais également le beau jeu. On est donc restés en deçà de ce que l’on pourrait être dans le futur », a fait comprendre le président lyonnais, qui espère que la mise à plat effectuée entre les joueurs et le staff technique lors du stage en Tunisie permettra à l’OL de retrouver son aura et sa réussite rapidement, car la Ligue, et le Real Madrid, n’attendent pas.