La décision de la LFP d’avancer le match de Rennes face à Lyon au vendredi 18 novembre afin de permettre à Lyon de préparer au mieux son match de Ligue des Champions face à l’Ajax Amsterdam n’a pas spécialement ravi le Stade Rennais. Les dirigeants bretons estiment avoir été prévenus trop tard de ce changement de date, et surtout que le fait de disputer un match le vendredi au lieu de l’habitude samedi va desservir ses supporters. Patrick Le Lay s’est donc emporté cette semaine, déclarant qu’il « n’en avait rien à foutre du match de Ligue des Champions de l’OL », se faisant ainsi reprendre de volée par Jean-Michel Aulas.
« Je trouve ça un peu dommage car c’est à charge de revanche. Un jour, Rennes aura probablement besoin de gagner ses matches de Coupe d’Europe. D’ailleurs, il ferait bien de le faire parce que, pour l’indice UEFA, ça compte aussi », a chambré quelque peu le président lyonnais en référence au bilan actuel du club breton qui n’a remporté aucun match. Le mot de la fin est revenu à Pierre Dréossi, qui a tenu à calmer la polémique tout en rappelant que ces changements étaient tout de même pris à la va-vite.
« C’est contraire à toute logique. C’est mépriser les clubs qui ne jouent pas la Ligue des champions. Nous avertir dix jours avant le match sans rien étudier et nous mettre devant le fait accompli, c’est maladroit. C’est même à se demander qui dirige. Je n’en ai pas rien à faire de Lyon, mais je ne pense pas que l’OL a découvert il y a trois jours qu’il allait jouer une rencontre de Ligue des champions la semaine d’après ! Lyon voit son problème, mais nous aussi avons nos problèmes. On a dû changer tout notre programme de préparation. Rennes mérite plus de respect », a protesté le manager général du club breton dans les colonnes de L’Equipe.