Revenu de blessure et donc disponible depuis plusieurs semaines, Yoann Gourcuff n’est pas pour autant utilisé par Rémi Garde, qui lui préfère clairement Clément Grenier pour mener le jeu lyonnais en ce moment. A Lorient, Gourcuff fils est une nouvelle fois resté pendant toute la rencontre sur le banc de touche à regarder jouer ses coéquipiers. Du côté des dirigeants rhodaniens, on attend toujours que le milieu de terrain international arrive à retrouver le niveau qui était le sien lorsqu’il marchait sur l’eau du côté de Bordeaux. Et pour le moment, force est de constater que l’OL attend en vain, Bernard Lacombe reconnaissant bien volontiers que le montant du transfert du joueur, acheté 24 ME à l’été 2010, ne se justifie pas sur le terrain.
« On souhaite tous qu’il revienne parce qu’on a besoin de tout le monde et en particulier de lui. Le club a investi beaucoup d’argent sur ce garçon car on y croit. Il est là, mais on a l’impression qu’il n’ose pas. Il doit y avoir un déclic. C’est à lui de venir vers nous pour qu’il nous dise ses sensations. Son prix ? Quand on transféré Essien 38 ME, Chelsea a peut-être mis trop d’argent. On ne le sait qu’après. Vous pensez toujours avoir fait la bonne affaire, mais après on se trompe. Personne n’est infaillible. Nous comme les autres. On a eu des choix à un certain moment qui étaient judicieux, là on a eu une période plus compliquée, et bien on le paie, car on a fait des erreurs comme d’autres clubs dans le recrutement », a reconnu sur RMC un Bernard Lacombe qui sait que le flair dans le recrutement et la revente des joueurs a aussi fait la force de l’OL au début des années 2000, et que certains choix moins heureux comme Keita, Makoun, Bodmer et donc Gourcuff ont plombé les comptes mais aussi les résultats du club ces dernières années.
