Les semaines se suivent et se ressemblent pour l'OL qui après avoir mené 2 à 0 à Lorient a été rattrapé à l'ultime seconde (2-2). Un nul qui est un vrai coup de massue pour Lyon, qui méritait mieux mais se montre trop fébrile.
Une semaine après la déception contre Marseille, l’OL espérait se refaire la santé ce dimanche à Lorient, les Bretons étant quand même sur une série de cinq victoires consécutives. Et sur le synthétique du Moustoir, ce sont les joueurs de Rémi Garde qui ont ouvert les hostilités, de manière plutôt logique, avec un but réellement royal signé Clément Grenier. Servi par une talonnade géniale et à l’aveugle de Gourcuff, le milieu de terrain de Lyon, qui n’avait pas marqué depuis trois mois, trompait Reynet d’une frappe instantanée (0-1, 21e). Un avantage mérité pour les Rhodaniens. Et l’OL ne se contentait pas de cet avantage, repartant en seconde période avec des intentions aussi offensives. Cela se concrétisait rapidement, puisque sur une reprise de volée signée Lacazette, Reynet repoussait le ballon, mais Gomis, opportuniste, doublait la mise (0-2, 49e). Forcément, malgré cet avantage conséquent et franchement logique, on repensait aux événements de la semaine passée contre l’OM, même si cette fois Lyon semblait plus solide.
Pourtant, Lorient n’abdiquait pas et sur un service d’Aliadière, l’inévitable Aboubakar trompait Lopes, préféré à Vercoutre (1-2, 61e). Le suspense était de nouveau d’actualité, les Merlus ayant compris que l’OL pouvait flancher, les joueurs de Garde ayant du mal à savoir s’ils devaient se contenter de défendre cet avantage ou bien continuer à avancer. Les deux entraîneurs décidaient de tenter des coups afin de faire basculer le sort du match, et les dernières minutes devenaient palpitantes, Lorient se jetant à l’attaque, tandis que Lyon lançait quelques contres, à l’image de celui mené par Gomis, qui obligeait le portier breton à sortir loin de ses buts pour dégager le ballon (83e). Guerreiro se créait, pensait-on la dernière occasion, mais le tir de l’ancien caennais ne surprenait pas Lopes (90e+1e), Diallo étant lui aussi proche d'égaliser. Mais dans les ultimes secondes, sur un ultime centre, Traoré trompait Lopes de la tête, et égalisait (2-2, 90e+3). Un but qui mettait en rage Garde, lequel rentrait vers les vestiaires de rage avant même les derniers instants.