Avant le match Lille-Lorient, Rudi Garcia était revenu sur la rencontre de la 38e journée de la saison passée qui avait vu les Merlus priver le LOSC de la Ligue des Champions au profit d’Auxerre. Le coach nordiste expliquait avoir été étonné de la motivation des Bretons ce soir-là, laissant sous entendre que Lorient avait peut-être été motivé par les Bourguignons d’une manière ou d’une autre. Et après la rencontre, gagnée 6-3 par Lille, c’est Yohan Cabaye qui avait chargé le président lorientais, estimant qu’il faisait autant de « cinéma » que Jean-Michel Aulas, mais sans le palmarès.
Sur le site officiel des Merlus, Loïc Féry a tenu à réagir mardi à ces propos. « Encore bravo aux joueurs lillois pour leur belle victoire dimanche soir. Le LOSC est une grande équipe qui pratique actuellement un jeu très offensif et spectaculaire, qui a la chance d'avoir un grand Président, Michel Seydoux qui fait beaucoup pour son club et pour le foot en général. Cela dit, le LOSC a un entraineur qui manque malheureusement de beaucoup de classe et de respect pour ses adversaires. Les insinuations scandaleuses de M. Garcia vendredi portent injustement atteinte a la réputation du FC Lorient et de ses joueurs. Je regrette qu'elles aient plongé ce match dans une ambiance détestable. Nous sommes surpris et déçus des commentaires irrespectueux de Y. Cabaye mais je ne vais pas polémiquer avec un joueur et mets ses mots sur le compte du contexte du match et du "mauvais exemple" de son entraineur, qui est pourtant censé donner l'exemple : quand R.Garcia dépasse vendredi les limites du correct avec des insinuations calomnieuses a l'égard du FC Lorient, il ne faut plus s'étonner de rien (...) Cela dit, si les propos diffamatoires de M Garcia avait été proférés à l'égard de l'OM ou du PSG, les autorités du football auraient déjà réagi. Le FC Lorient attend donc de voir comment la Commission de l'Éthique sanctionnera R. Garcia, car ce genre de propos ne peut pas être toléré », annonce le président du FC Lorient, histoire de remuer le couteau dans la plaie.
