Genton ‍: «Le maintien passera par le jeu»

Genton : «Le maintien passera par le jeu»

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Lorient, qui reste sur 10 matchs sans victoire, lutte pour le maintien. Son défenseur Benjamin Genton confie à Foot01.com vouloir s'en sortir avec la manière.

Foot01.com : Lorient n’a pas encore gagné en 2009. Comment expliquez-vous ce passage à vide ?
Benjamin Genton : On a l’impression de revivre la même chose qu’au tout début de saison où on a mis 10 matchs à être dans le championnat. On est arrivé à la trêve avec un matelas confortable de points d’avance sur les relégables et peut-être qu’inconsciemment, on s’est relâché. On a tout de suite fait match nul à Lyon à la reprise, on a peut-être cru que ce serait un peu trop facile. On a fait un peu moins d’effort et la situation s’est dégradée. Après, c’est un cercle vicieux et il est parfois difficile de remettre la machine en route.


Dans son malheur, Lorient parvient à rester 10e sans avoir gagné un seul de ses 10 derniers matchs. Est-ce rassurant ?

Quelque part, oui. Car même si notre avance sur la zone de relégation a fondu, il y a encore une dizaine d’équipes derrière nous. C’est un championnat très dense, hormis pour Le Havre, car ça va être très dur pour eux. Le championnat est divisé en deux et il n’y aura aucun point gratuit jusqu’au bout. Des équipes comme Sochaux et Valenciennes reviennent fort, d’autres comme Caen ou Nancy baissent et ça va très vite. Ce championnat sera super excitant jusqu’au bout à mon avis, à tous les niveaux.


Malgré la défaite face à Paris (0-1), avez-vous senti que vous étiez sur la bonne voie sur le plan du jeu ?
Oui, mathématiquement, c’est une mauvaise affaire, mais on a retrouvé des bonnes choses. On s’est procuré des occasions, on aurait mérité au moins le match nul face au PSG. Il faut continuer à essayer de jouer, de retrouver nos fondamentaux. Le maintien passera par le jeu, c’est certain. Le discours du coach est toujours le même, axé sur le jeu, mais il faut aussi mettre de l’envie et de l’agressivité pour avancer parfois.


Vous êtes 19e du classement à domicile, alors que le Moustoir était l’un de vos points forts par le passé, comment expliquez-vous ça ?

Je ne sais pas trop. Le terrain ne nous aide pas, mais ce n’est pas une excuse. Il reste qu’il n’avait pas été aussi bon depuis longtemps lors du match contre le PSG, et que nous avons fait notre meilleur match. Maintenant, peut-être que les équipes viennent chez nous pour subir et attendre un contre, et qu’on se découvre un peu trop rapidement. La saison a été mal lancée à domicile et on a l’impression qu’il y a un petit syndrome Moustoir, qu’on n’arrive pas vraiment à prendre le dessus sur nos adversaires.


Dans ces conditions, le déplacement à Nantes ne sera peut-être pas une mauvaise chose ?

On s’attend de toute façon à un combat physique car c’est une équipe avec des arguments à ce niveau. Ce sera un match capital où il faudra également empêcher Nantes de gagner, car au classement, ils peuvent nous passer devant s’ils nous battent. Ils auront cet objectif en tête et de notre côté, on voudrait bien rester à cette 10e place quand même.