Vieux serpent de mer du football français lorsque les résultats ne sont pas là, la réduction des clubs dans l’élite est de nouveau évoquée. Après Vincent Labrune, qui avait évoqué ce sujet, c’est Michel Seydoux qui dans l’Equipe a confié qu’il était un fervent supporters d’un passage à 18 clubs et même à 16 en Ligue 1, mais également en Ligue 2 et en National. Tout cela en préservant évidemment la Coupe de la Ligue, qui rapporte des euros et une place rapide en Europa League sans jouer trop de matches.
« Le football français est solidaire depuis toujours. C’est le seul football qui alimente autant d’autres choses qui n’ont rien à voir. Sinon, l’argent récolté par la L1 est plutôt normal par rapport à la concurrence européenne. Après, la L1 peut-elle vivre à vingt clubs ? On va poser la vraie question. On a deux difficultés dans notre pays : la gestion du calendrier et le nombre de clubs. C’est une vraie réflexion. Moi, je pense que le Championnat de France devrait être à dix-huit (clubs de L 1) et dix-huit (L 2), peut-être même seize, seize et seize (National). Là, je deviens quasiment provocateur. Et là, la Coupe de la Ligue a sa place, explique le président de Lille, qui affirme que la discussion sur ce thème est lancée dans les instances du football français. Le débat existe. Je ne sais pas s’il aboutira mais, au minimum, qu’on en parle ! Les clubs ont aussi le devoir de trouver des ressources autres que les droits TV. Toute notre économie ne peut pas dépendre de la télévision. » Pour mémoire, en se faisant sortir lors de la phase de poule de la Ligue des champions, Lille n'a pas contribué à améliorer la situation de la France dans l'échelon européen.