Interrogé dans les colonnes du Parisien sur les résultats d'une étude de l'Agence Française de Lutte contre le Dopage, le président de Lille a surtout remis en cause les méthodes de cet organisme. Une stratégie commune au monde du football qui ne veut clairement pas aborder de plein fouet le problème du dopage, à l'opposé du cyclisme ou de l'athlétisme.
« Ça ne me surprend pas et je note que le nombre de footballeurs incriminés est infime. En revanche, la méthode de communication de l’AFLD est très étrange. Je me méfie de ces effets d’annonce. Je n’aime pas le soupçon global. Soit un gars est pris en flagrant délit de dopage et il est poursuivi et éventuellement sanctionné. Mais on ne s’en prend pas à la profession dans son ensemble. On est un peu dans le tous pourris », a confié Michel Seydoux.