Comme souvent, la Fédération Française de Football n’a pas été clémente dans ses sanctions annoncées ce vendredi.
Remonté contre l’arbitre face à Villefranche (0-3 a.p.) en Coupe de France, l’entraîneur du Paris Saint-Germain Thomas Tuchel s’en sort avec deux matchs avec sursis. En revanche, le LOSC n’a pas été gâté. Exclu face à Rennes (2-1) la semaine dernière, le défenseur central Adama Soumaoro a écopé de quatre matchs de suspension. Tandis que son coach Christophe Galtier, visé pour son comportement pendant cette rencontre, a pris trois matchs dont un avec sursis.
« Ma suspension, je la trouve disproportionnée, a réagi le technicien lillois. Elle est incompréhensible à mes yeux. Hier (jeudi), quand je suis rentré en commission de discipline, j’avais donc toute la commission ainsi que son président devant moi. Ce dernier m’a dit d’être à l’aise car je n’entrais pas dans un tribunal, que je n’allais pas être jugé. »
L’accusation de Galtier
« En fait, c’était un peloton d’exécution, a-t-il constaté. J’aurais préféré qu’on me dise précisément où j’allais plutôt que de me mentir et de me faire des grands sourires en me disant qu’on m’avait compris pour que moins de 24 heures après, on me sanctionne aussi lourdement. Je trouve ça disproportionné. On me reproche des paroles envers Julian Stephan à la fin du match, des propos dégradants. Je me suis expliqué, c’est comme ça. »
En colère, Galtier semble s’interroger sur l’indulgence accordée à Tuchel. « Ma sanction renvoie à la réflexion de savoir si le LOSC est un grand club ou non. Est-ce que si j’avais été l’entraîneur d’un autre club, j’aurais écopé de la même sanction ? Je n’en suis pas sûr, a-t-il glissé. On va prendre notre mal en patience. Mais le plus embêtant reste l’indisponibilité d’Adama. » Difficile de juger les deux cas sans avoir entendu les mots reprochés.