Patron de Lille depuis désormais un an, Gérard Lopez connaît une première saison catastrophique. L’ambiance pesante dès l’arrivée de Marcelo Bielsa, les mauvais résultats sportifs, puis financiers, le changement d’entraineur, rien n’a fonctionné. Le LOSC est désormais dans la charrette pour la descente, et en plus de cela, les joueurs ne seraient pas vraiment concernés par cette situation, puisqu’ils effectuent de réguliers écarts disciplinaires selon les médias bien informés. Interrogé sur RMC ce mardi soir, Gérard Lopez a tenté de répondre à tout cela, avec un optimisme à toute épreuve.
« Les sorties les soirs de défaite, les retards à l'entrainement, tout ça c'est faux. (...) Aujourd’hui on a un plan au cas où on devrait descendre. Même si on espère encore rester en Ligue 1, il n’y aura pas de dépôt de bilan si on va en Ligue 2. Sur la DNCG ce n’est pas à moi de m’exprimer. On a discuté de certaines choses, si on avait pu recruter certains joueurs d’expérience, on n’en serait pas là non plus. C’est vrai qu’on ne veut pas descendre. Si on descend, on va ajuster. Est ce qu’il peut vivre deux trois-quatre ans en Ligue 2 ? Non. C’est un club qui peut descendre ? Oui. Est-ce que c’est un club qui veut descendre ? Non. Je serai là l’année prochaine, même en Ligue 2. Clairement, il y a une communication qui a été faite, je ne pense pas par la DNCG, mais si les infos sortent, ce n’est pas anodin. Il y a six ou sept clubs qui ont reçu des remontrances et on n’en parle pas. Depuis le début on est un peu à la mode, je n’ai pas à sauter sur toutes les infos. Le point le plus important c’est que je bosse pour que ça marche, mais ce n’est pas anodin que certaines infos sortent. Il y a une erreur dans certaines choses qui sont sorties, les chiffres énoncés sont complètement faux. Le club a été acheté point barre. L’investissement dans les joueurs a été fait an 30% en fonds propres et 70% en externe. Ça ne correspond pas du tout à ce que j’ai pu lire comme quoi tout a été financé par la dette », a expliqué l’homme d’affaires luxembourgeois, qui peut en effet s’inquiéter des fuites sur ses finances parues dans la presse, même si sur le fond, les problèmes financiers et les promesses de rentabilité n’ont pas du tout convaincu les instances spécialisées.