À six journées du coup de sifflet final de la Ligue 1, le Lille OSC est leader devant le Paris Saint-Germain. Une sacrée performance que les Dogues doivent en partie à Christophe Galtier.
En cette fin de saison, le club nordiste a son destin en mains, ou plutôt entre ses pieds. Si le LOSC gagne ses six derniers matchs, avec notamment un alléchant OL-Lille le 25 avril prochain, les Dogues seront effectivement champions pour la quatrième fois de leur histoire. Dix ans après la troupe de Rudi Garcia, et son flamboyant Eden Hazard, le groupe de Christophe Galtier pourrait donc marquer l’histoire. En termes de résultats, mais pas forcément dans le jeu ? En tout cas, le style de son équipe ne plaît pas à tout le monde, sachant que certains suiveurs évoquent une approche trop défensive. Un bloc solide, et des individualités devant, c'est ça le LOSC ? Un reproche repoussé vivement par Christophe Galtier.
« C'est un cliché »
« Ce sont des conneries ! Je ne le vois pas comme une injustice ces critiques. Notre dernier match n'a pas été bon. Mais j'ai rarement vu une équipe dominer Paris à Paris. Nos derniers matchs sont moyens, mais on ne peut pas dire que le LOSC est une équipe défensive, qui ne fait que se projeter. C'est un cliché. Que les autres se concentrent sur leur équipe. On est l'une des meilleures défenses d'Europe, mais on ne peut pas réduire la performance du LOSC à ça. On a une organisation stricte, bien huilée, bien rodée. Quand on ne respecte pas l'organisation, on est mis en difficulté. Mais on essaye toujours de jouer avec un certain nombre de joueurs offensifs, avec de la fraîcheur, des principes offensifs. Parfois, ça coince. J'en suis le responsable. Mais je ne suis pas agacé qu'on me taxe d'entraîneur défensif, j'impose une certaine rigueur, une certaine discipline tactique avec tout le monde au service du collectif », a lancé l’entraîneur français en conférence de presse. Au final, Galtier n’est pas là pour convaincre tout le monde, il est là pour gagner. Et s’il remet le LOSC au sommet de la L1, devant un PSG demi-finaliste de la Ligue des Champions, ce serait quand même fort !