Afin de répondre aux exigences financières de l'UEFA, le club de Lille a finalement signé un protocole d'accord très sévère.
Le LOSC a fait du trading sa marque de fabrique au mercato, mais cela n’empêche pas le club nordiste de devoir assumer ses erreurs d’un passé très récent. C’est pour cela que Gérard Lopez a accepté de signer un accord avec l’UEFA comme Lille l’a officiellement annoncé. « Après plusieurs mois d’échanges constructifs entre les deux institutions, le LOSC et le « Club Financial Control Body » (Instance de Contrôle Financier des Clubs) de l’UEFA ont conclu un « accord de règlement individuel », relatif à l’exigence d’équilibre financier fixée par l’UEFA dans le cadre de l’octroi de la licence club et du fair-play financier. Les deux parties se sont ainsi entendues, par l’intermédiaire de ce « settlement agreement », sur des objectifs et un cadre financier à respecter par le LOSC pour les trois prochaines saisons », indique le club nordiste sans donner les détails de cet accord à l’amiable.
Dans L’Equipe, on en apprend un peu plus sur la nature de l’engagement pris par Lille pour calmer les ardeurs de l’UEFA. Dans un premier temps, le LOSC a accepté de déduire 9ME des droits qu’il touchera de l’instance européenne jusqu’en 2024 et à chaque fois qu’il jouera la C1 ou la C3, avec la possibilité de faire baisser l’addition annuelle à 3ME si Lille redevient rentable selon les critères de l’instance européenne. Mais une sanction est plus dure pour le LOSC puisqu’elle touche son modèle économique. « Lille a accepté que, lors des saisons 2020-2021 et 2021-2022, il ne puisse pas inscrire dans sa liste A en Coupes d’Europe des joueurs nouvellement transférés », précise ainsi le quotidien sportif. Toutefois, si Gérard Lopez ressort à l’équilibre au mercato, alors cette lourde sanction sera levée. Avec déjà la vente de Victor Osimhen à Naples, le LOSC s’est donné une bonne bouffée d’air, mais cela devra se répéter chaque saison jusqu'en 2024.