Entraineur vénéré à Leeds, Marcelo Bielsa a laissé un souvenir bien plus important en France du côté de Marseille, qu’à Lille.
Lors de son passage dans le Nord, le technicien argentin avait beaucoup subi les directives de ses dirigeants, et l’ambiance était rapidement montée dans les tours. Les mauvais résultats ont ensuite précipité sa chute et son licenciement en 2017. La cause de « faute grave » a été retenue pour éviter de lui payer ses indemnités, ce qu’El Loco a contesté devant la justice française. Selon 20 Minutes, le tribunal des Prud’hommes a tranché en faveur du LOSC, qui avait raison de qualifier ce limogeage d’une faute grave. Marcelo Bielsa réclamait tout de même 19 ME en raison de ses salaires, son contrat, et du préjudice subi dans ce qu’il considérait comme un licenciement abusif.
Mais le verdict tombé ce vendredi est favorable au club nordiste, qui a retenu huit causes de licenciement ou de sanction à l’encontre de l’entraineur argentin, et notamment « insubordination », et comportement agressif et irrespectueux », notamment envers les salariés du club. Un jugement qui évite donc à la direction d’avoir à débourser une somme copieuse héritée des années Gérard Lopez, même si Marcelo Bielsa peut très bien faire appel de cette décision, pratique très courant aux Prud’hommes après un jugement en premier instance. Selon la journaliste Sandrine Arrestier, c’est l’issue probable vers laquelle se dirige Marcelo Bielsa, qui a de quoi s’occuper avec son parcours avec Leeds, mais ne compte pas perdre la face dans ce bras de fer qui lui tient à coeur. Si appel il devait y avoir, la procédure repartirait pour au moins un an, voire deux.