Sauvé sur le terrain grâce à sa dix-septième place finale en Ligue 1, le Lille OSC doit encore valider son maintien dans les coulisses...
Recalé l'été dernier puis en décembre par la DNCG, le club nordiste n'a désormais plus le droit à la faute s'il veut réaliser l'exercice 2018-2019 en Ligue 1. Pour éviter la catastrophe, Gérard Lopez et Marc Ingla devront effectivement convaincre le gendarme financier du football français ce mardi à Paris. Et pour que ce rendez-vous se passe au mieux, la direction des Dogues a même « sollicité un entretien avec la DNCG » la semaine dernière, selon l'AFP. « Lopez a d'ailleurs été surpris par les demandes de la DNCG et va faire en sorte de les remplir, mais le délai pour trouver des solutions est très court donc l’optimisme béat n’est plus de rigueur. Mais il ne ménage pas ses efforts et multiplie les entretiens et rendez-vous depuis », explique une source proche du dossier.
Une déclaration qui n'est donc pas de bon augure, sachant que la « DNCG a revu ses exigences à la hausse et demandé des garanties bien plus importantes » après avoir réclamé 40 ME à l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois l'hiver dernier. Pour réunir la somme demandée, le président lillois pourra se servir des droits TV, mais devra surtout sortir le chéquier en apportant « de l’argent frais et des garanties à l'intransigeante DNCG », qui pourraient venir de potentielles ventes au prochain mercato. S'il veut que le gendarme financier lève la rétrogradation administrative temporaire en Ligue 2 de son club, Lopez devra donc avoir de très bons arguments, sous peine de faire couler le LOSC...