S’il vit actuellement une jolie aventure avec Leeds en Premier League, Marcelo Bielsa garde un très mauvais souvenir de son dernier passage en France, à Lille.
Si El Loco est considéré comme un demi-dieu à Marseille, c’est loin d’être le cas dans le Nord, où l’entraîneur argentin a surtout laissé de mauvais souvenirs. Il faut dire qu’avec sept défaites en treize matchs, et une place d’avant-dernier en L1, Bielsa n’avait rien fait de bon. En novembre 2017, soit quelques mois après sa nomination, il avait été suspendu de son poste d’entraîneur. Une rupture de contrat qu’il a contestée devant la commission juridique de la LFP, tout en réclamant 19 millions d’euros au club nordiste. Plus de trois ans après, le technicien de 65 ans s’est exprimé devant les Prud'hommes de Lille ce vendredi. Pendant plus d’une heure, en visio-conférence, Bielsa s’est défendu en expliquant avoir été victime de « harcèlement », selon L’Equipe.
« J'aurais préféré ne pas parler publiquement, mais je crois qu'il y a certaines situations qu'il est intéressant que j'explique. Ce que je veux expliquer, c'est le harcèlement que j'ai subi lors des mois de septembre et octobre avant mon licenciement afin de me déstabiliser pour me pousser à la démission, saboter ma gestion et faire obstacle à mon travail, dégradant mon autorité. Campos n'a jamais voulu m'aider. C'était impossible de parler de football avec Campos, il ne parlait que de la partie commerciale, les agents de joueurs, les prix, les pourcentages, les commissions... ça ne l'intéressait pas de parler de football », a notamment expliqué Bielsa, qui espère gagner son combat avec Gérard Lopez et Marc Ingla. Réponse le 2 juillet prochain dans une affaire qui pourrait coûter très cher à l’actuel leader de la L1...