Alors que son rachat du Lille OSC n'est toujours pas acté, Gérard Lopez explique pourquoi son investissement a pris un peu de retard durant ce mois de janvier.
Le 13 janvier lors du match contre l'ASSE (1-1), Gérard Lopez a officiellement pris la suite de Michel Seydoux en tant qu'actionnaire principal de Lille. Entre conférence de presse et passage de flambeau sur la pelouse du Stade Pierre-Mauroy, son arrivée a été faite en grandes pompes. Oui, mais voilà, une semaine plus tard, le doute plane toujours au-dessus de son rachat, provenant initialement d'un montage « offshore » comme l'a révélé Mediapart. L’homme d’affaires hispano-luxembourgeois n’a toujours pas investi d'argent au sein du club nordiste. Mais ceci n'est plus qu'une question de jours d'après lui, le temps de créer une société française pour pouvoir racheter le LOSC en totale légalité.
« Le rachat du LOSC devait être officialisé le 20 janvier. Nous sommes le 22 et ce n’est toujours pas le cas. Faut-il s’en inquiéter ? Ça ne devait pas, non. C’est juste qu’on avait fixé cette date-là dans les documents originaux. Et comme on a décidé de changer la structure, ça a ajouté un petit délai supplémentaire. Mais comme l’a dit Michel Seydoux, c’est purement administratif. Le supporter lillois peut dormir sur ses deux oreilles. Cette semaine, tout sera réglé », a avoué, sur So Foot, Lopez, qui sait que ce retard pourrait bien plomber le mercato du LOSC cet hiver.
« On a un projet, à Lille, qui est ambitieux, et quelqu’un comme lui est une valeur sûre. On aura 3 à 4 recrues cet hiver. Le projet est un peu comme Monaco. L’année prochaine on voudra jouer le Top 5- Top 6. Dire qu’il faut 100, 150 ou 200 millions, ça n’a pas de sens. On peut très mal recruter pour 150 et très bien recruter pour 50 », a rappelé le nouveau patron lillois, persuadé que son club peut frapper fort cet hiver.