Son offre n'ayant pas été retenue par Margarita Louis-Dreyfus pour reprendre l'Olympique de Marseille, Gérard Lopez a jeté son dévolu sur le LOSC, mais également sur le club portugais du Gil Vicente, formation de D2. La presse sportive du Portugal a même annoncé mardi que l'affaire était faite entre l'homme d'affaires luxembourgeois et les dirigeants de Gil Vicente, sans que cela soit encore officiellement confirmé.
Mais ce mercredi, le très sérieux quotidien Luxemburger Wort jette le trouble concernant Gérard Lopez. Car notre confrère affirme qu'une enquête est en cours au Luxembourg concernant « des transactions financières douteuses entre des sociétés liées à Gerard Lopez. » En gros, et selon le Luxemburger Wort, une somme de 2ME serait partie de Lotus, écurie de F1 dont Gérard Lopez était le propriétaire avant qu'il ne la cède pour 1 euro à Renault, pour atterrir, via un club de foot du Luxembourg, sur le compte d'une société basée à Hong-Kong baptisée Lynx Investments Ltd. A l'époque, le club en question avait nié un éventuel souci sur cette transaction. « Aucune opération bancaire n’a été rejetée pour suspicion de blanchiment d’argent ou autre et toutes les opérations se font en toute transparence le CS Fola étant une entité auditée par Price Water House Coopers », avait alors le vice-président du club.
Et c'est cette société asiatique qui, à travers une structure en Angleterre, devrait s'offrir le club de Lille dans les prochaines semaines. Si la justice luxembourgeoise a confirmé que l'enquête suivait « activement » son cours, le conseiller en communication de Gérard Lopez n'a pas souhaité s'exprimer, laissant le soin à ce dernier de le faire « au moment venu ».
Mise à jour à 16h19
Selon les informations communiquées à Foot01 par des proches du dossier, la société Lynx Investments Ltd, basée à Hong-Kong et qui a reçu les 2ME de Lotus via le Luxembourg, n'a rien à voir avec Victory Soccer, la structure londonienne en charge d'acquérir le LOSC. Cette dernière est liée avec une autre société hongkongaise nommée Chimera Consulting Limited, qui appartient également à Gérard Lopez. Pour mémoire, Honk-Kong ne figure pas sur la liste française des paradis fiscaux.