LOSC ‍: Ben Arfa, une décision triste à pleurer

LOSC : Ben Arfa, une décision triste à pleurer

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Après un vif incident avec un coéquipier et son entraîneur, Hatem Ben Arfa ne pourra pas éviter une sanction de la part des dirigeants de Lille. Mais la solution envisagée par le LOSC est désolante.

Hatem Ben Arfa a probablement joué contre Bordeaux ses dernières minutes avec Lille samedi dernier. Dans la foulée du triste nul des joueurs nordistes face à la lanterne rouge, le joueur formé à Lyon s’était d’abord pris la tête avec un des coéquipiers, puis avec Jocelyn Gourvennec. Le comportement du joueur passé par l’OL, l’OM, le PSG, Nice ou bien encore Bordeaux, pour ne citer que quelques clubs, a dépassé les bornes au point même que, selon RMC, les cadres du vestiaire de Lille ne veulent plus entendre parler de Ben Arfa, arrivé en janvier dernier et dont le contrat s’achèvera à la fin de l’actuelle saison. Pour l’instant, si le milieu offensif a été mis à l’écart du groupe, et ne s’entraîne donc plus avec le LOSC, aucune sanction définitive n’a été prise par Olivier Létang, qui est à l’initiative de la venue d’un joueur qu’il a connu à Paris et à Rennes. Le champion de France réfléchit encore et pourrait prendre une décision assez étrange.

Ben Arfa plus beau gâchis du football français ?

Pour l’instant, c’est le service juridique de Lille qui planche sur le dossier Hatem Ben Arfa, et selon les journalistes de RMC il se pourrait bien que le joueur de 33 ans soit payé jusqu’à la fin du Championnat de Ligue 1 tout en étant à l’écart. L'idée étant qu’il vaut mieux faire comme cela plutôt que de se lancer dans une procédure qui va s’éterniser et pourrait au final coûter plus cher au LOSC que le simple paiement du salaire prévu dans son contrat. Autrement, Hatem Ben Arfa va être payé pour ne pas jouer et ne pas s'entraîner. A priori, cet échec à Lille ne sera pas le dernier de la carrière de Ben Arfa si l'on en croit le premier agent du joueur. « S’il faisait des différences comme Mbappé au Paris Saint-Germain… mais on n’en est pas là à Lille, et on n’en sera pas là chez le prochain. Parce qu’il y aura un prochain. Il y aura toujours quelqu’un pour croire qu’Hatem est quelqu’un de gérable et pour relever le défi », annonce Frédéric Guerra.