Pour le LOSC, en dépit du prestige d’avoir éliminé Lyon, la Coupe de France reste un objectif secondaire, même en quart de finale.
Pour Rudi Garcia, le succès obtenu face à Lyon est plus la preuve du potentiel de son équipe que le début d’une épopée en Coupe. Car l’entraîneur nordiste n’ose pas afficher ses ambitions pour cette compétition, de peur de brader le championnat, où Lille espère encore bien figurer, à condition de battre Lyon samedi au Stade de France. « Je vous l'ai dit, la Coupe de France ne peut pas être un objectif, à moins de s'appeler Lyon. Notre pain quotidien, c'est le Championnat. On va y retourner samedi. La Coupe peut engendrer un côté émotionnel fort. Je suis ravi de vivre cela avec mon groupe. Mais cela arrête là », a stoppé Rudi Garcia, qui a tout de même bien voulu revenir sur la rencontre en elle-même.
« Tout le monde a été positif. Ceux qui ne débutaient pas ont beaucoup encouragé ceux qui jouaient. Il faudra s'appuyer là-dessus sur les 12 matches qui restent. Déjà, après le match à Lyon (2-2), les joueurs étaient conscients de pouvoir battre cette équipe. Ce soir, cela prouve à mon groupe qu'on a les capacités de battre la meilleure équipe de France. Lyon sera revanchard et ce sera encore plus difficile samedi. En étant perfectionniste, on peut regretter d'avoir mené deux fois au score et de s'être fait rejoint. Lyon est taillé pour aller très loin en Ligue des champions. Ils seront les favoris samedi. Dans le rôle d'outsider, on n'est pas mal », assure l’entraîneur du LOSC, qui ne veut pas entendre parler de match particulier pour ce rendez-vous parisien encore inhabituel. « Jouer au Stade de France, c'est très bien. Si on veut notre Grand stade, il faut que les joueurs s'y préparent. Ce ne sera pas un match de gala, juste un match de Championnat », a rappelé Rudi Garcia, qui pourra peut-être samedi se targuer d’être l’un des rares entraîneurs de cette dernière décennie à avoir affronté trois fois l’OL dans une saison sans s’incliner.
